Questions sur la psychanalyse

Pourquoi parle-t-on de psychanalyse freudienne ?
Quand est-il indiqué de commencer une psychanalyse ?
Combien de temps dure une analyse ?
Combien de temps dure une séance ?
Est-ce que les séances sont confidentielles ?
Combien coûte une séance ?
Est-ce qu’il existe un code de déontologie ?
Doit-on tout dire à son psychanalyste ?
Suis-je obligé de m’allonger sur le divan ?
Le psychanalyste est-il un ami ? Un confident ? Un conseil ?
Je suis sous traitement anti-dépressif ou anxiolytique,
est-ce compatible avec la psychanalyse ?

Pourquoi parle-t-on de psychanalyse freudienne ?

Freud à inventé et théorisé la cure par la parole. La psychanalyse freudienne a connu des succès thérapeutiques considérables avec cette technique. Elle reste la technique de référence lorsque les autres ont échoué à apporter un mieux-être à long terme.

Quand est-il indiqué de commencer une psychanalyse ?

A chaque fois que l’on se sent dans une souffrance difficile à gérer par ses propres moyens, qu’il s’agisse d’une problématique interne ou de ses relations aux autres, pris dans des rapports familiaux ou affectifs qui blessent plus qu’ils n’aident, et lorsqu’ en particulier l’on traverse des moments d’angoisse de façon répétée. Tout état qui donne le sentiment de mal-être profond.

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons pour consulter un psychanalyste. Les motifs les plus fréquents sont:

• les difficultés personnelles: « Je me sens déprimé et mal dans ma peau, certaines situations m’effraient, je suis angoissé et tendu, on dirait que j’ai cessé de m’épanouir, j’ai le sentiment de régresser. »
• une épreuve: nous pouvons avoir besoin d’aide pour traverser des événements difficiles (deuil, maladie, perte d’un emploi, séparation).
• les difficultés dans les relations interpersonnelles: « J’ai souvent l’impression que les gens ne m’aiment pas, je suis toujours en conflit et je ne sais comment faire pour les résoudre. Je me sens isolé, mal adapté dans mes relations avec autrui. »
• vivre plus intensément: « J’aimerais mieux me connaître, je ne suis pas malheureux mais je me demande si je ne passe pas à côté de quelque chose d’important, je souhaite enrichir ma vie et faire une démarche de croissance personnelle. »
• réorienter ma vie: « Je veux faire des changements dans ma vie ou ma carrière, je m’interroge et je ne sais pas comment m’y prendre, j’ai peur de ne pas faire le bon choix. »
Combien de temps dure une analyse ?

La durée d’une analyse est variable en fonction de votre évolution. Pour certains cela peut durer quelques semaines, pour d’autres plusieurs mois ou années. En général on peut toutefois remarquer rapidement des bénéfices ou des évolutions positives.

Combien de temps dure une séance ?

Une séance dure 45 minutes et c’est largement suffisant pour travailler. En la matière la qualité ne dépend pas de la durée.

 

 

 

Est-ce que les séances sont confidentielles ? Ma famille peut-elle demander des informations ?

Les séances de psychanalyse sont strictement confidentielles. Le secret professionnel est d’ailleurs régi par la loi Art. 223-6, 13 et 14, Art. 434-1 , 6 et 11.

La relation de l’analysant (ou client) avec son psychanalyste est strictement d’ordre privé et en aucun cas la famille ou qui que ce soit (employeur, relations…) n’obtiendra d’informations sur ce que vous direz lors de vos séances.

Combien coûte une séance ?

Les honoraires d’une séance de 45 minutes sont de 70 euros.

Est-ce qu’il existe un code de déontologie ?

Bien sûr. Les analystes appliquent un code de déontologie stricte dont les points importants sont :

– confidentialité
– agir dans l’intérêt du client
– non passage à l’acte
– neutralité bienveillante
– respect de l’intégrité physique et morale du client

Doit-on tout dire à son psychanalyste ?

Pour avancer rapidement et efficacement il est préférable de se regarder en face. Par conséquent moins vous aurez de résistances ou de tabous, plus vous exprimerez vos pensées sans fard et mieux votre analyse comprendra vos problématiques pour vous aider à avancer. Maintenant, votre liberté est respectée et vous êtes seul juge de ce que vous devez et pouvez exprimer.

Le psychanalyste n’est pas un juge, mais un témoin neutre de votre propre histoire.

 

Suis-je obligé de m’allonger sur le divan ?

La psychanalyse peut se pratiquer allongé ou en face-à-face dans des fauteuils. Les deux outils sont viables et efficaces. Néanmoins, le divan permet une plus grande relaxation qui peut faciliter l’expression de votre parole avec moins de censure. Egalement le divan supprime les interactions et communications non-verbales (grimaces, hausse des sourcils etc…) qui peuvent induire des censures.

Toutefois, l’efficacité est aussi excellente en face-à-face dans des fauteuils.

 

 

 

Le psychanalyste est-il un ami ? Un confident ? Un conseil ?

Non, votre psychanalyste est et restera un professionnel, à votre service dans le cadre d’une relation thérapeutique. Et même si des rapports cordiaux s’établissent dans le cadre de cette démarche, ce sera uniquement au sein du cabinet. Votre analyste ne perdra pas de vue votre démarche et tâchera de travailler dans le cadre strict de la neutralité bienveillante.

 

Je suis sous traitement anti-dépressif ou anxiolytique, est-ce compatible avec la psychanalyse ?

Il n’y a aucune incompatibilité entre des traitements médicaux psy et une psychanalyse. Au contraire, un travail de fond analytique est souvent conseillé par les psychiatres ou médecins généralistes qui délivrent les médicaments psy. Et en cas de besoin ou d’urgence, il n’est pas rare que le psychanalyste reroute un de ces analysants vers un médecin pour discuter de l’éventualité de la prise de médicaments, seulement bien sur si cela est légitime.

La psychanalyse ne délivre pas et ne traite pas avec des médicaments.

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